« ‘A l’Unisson pianos ' est le nom de mon entreprise, car je pense qu’il faut être à l’unisson autant avec le client,
c’est-à-dire comprendre ses exigences et son point de vue,
qu’être à l’unisson dans l’écoute de l’instrument »
Répartir de façon précise les notes lors de l’accordage de l’instrument est une opération courante qui s’effectue au minimum une fois l’an.
Régler un instrument, c’est tout ce qui est lié directement aux sensations du pianiste.
Une révision s’effectue tous les huit à dix ans, et l’on travaillera sur les matières, pour que le son soit bon et régulier, que le toucher soit précis.
Mon atelier tout équipé sera à même d’effectuer le travail et de rendre ainsi toute la richesse de son à votre instrument.
« Redonner forme aux feutres des têtes de marteaux, travailler leur texture ou encoller un jeu de têtes neuf, remplacer un ivoire, reproduire une pièce pour remplacer celle cassée, changer les axes, faire du réglage ou de l’harmonisation , c’est tout un Art. »
Schmidt Flohr - Mod 130
« Fabriqué en 1937 à Nidau près de Bienne,
cet instrument avait appartenu à une dame qui donnait des cours de piano dans ce petit village près de Lausanne »
« Laissé à l'abandon pendant des années, je l'ai d'abord accordé plusieurs fois pour le retendre presque au diapason ! »
Atelier de réparation pour piano à Villeneuve
« Encollage d'un jeu de têtes de marteaux neuf, feutre BIO naturel de 1ère qualité,
remplacement des étouffoirs par un jeu neuf que j'ai commandé chez Renner en Allemagne,
remplacement des revêtements des touches du clavier, ainsi que des feutres de mortaises des touches.»
Remplacement des axes de la mécanique
"Les notes ne répétaient plus du tout de manière correcte "
" Les axes étant grippés, rien de surprenant ! "
Encollage d'un jeu d'étouffoirs "Renner"
Remplacement des étouffoirs.
Parfois, au moment où l'on relâche la pédale droite en jouant, l'instrument présente des résonnances désagréables.
En regardant de plus près, les feutres d'étouffoirs s'usent, se tassent, se déchirent, ou se font ronger par les mites.
On peut y remédier en changeant alors les étouffoirs.
Le jeu de la pédale droite redevient net et précis lors de l'exécution de la pièce.
Schmidt Flohr, fabrication suisse de qualité
Le fondateur de cette société, Johann Andreas Gottfried Flohr (1798-1872), est né à Strassberg dans le Harzgebirge (Allemagne).
Âgé de dix-neuf ans, il part découvrir l'Europe et travaille à Leipzig, Francfort, Karlsruhe, Strasbourg puis Bâle pour la première fois en Suisse.
Après avoir travaillé à Berne, il repart à Paris avant de s’établir définitivement à Berne et d’obtenir la nationalité suisse. Il trouve alors un emploi auprès de H. Suter, célèbre fabricant de pianos à l'époque.
Johann Flohr commence la production d'instrument de musique en 1830 sous le nom de "A Flohr & Cie", avec un rendement annuel de 35 instruments.
La même année la chance lui sourit, et remporte une médaille d'Or lors d'une présentation. Par la suite il approfondit son savoir, perfectionne la qualité de ses produits tout au long de sa carrière.
Tandis que son fils Alfred âgé alors d'à peine vingt ans est envoyé à Paris pour sa formation dans une fabrique de piano, il trouve en son gendre August Schmidt une aide précieuse.
Après la mort de Johann Flohr en 1872, c'est ce dernier qui reprendra les commandes de l'entreprise et produit alors sous le nom de "Schmidt-Flohr".
En 1899, le fils Albert Flohr rejoint l'entreprise après avoir suivi une formation approfondie à l'étranger. Son savoir bénéficie au développement de nouveaux modèles.
La société a connu une croissance régulière jusqu'à produire le chiffre respectable de 700 instruments en 1920. Durant les années trente la croissance et la qualité continuent de progresser jusqu'aux jours sombres de la période de la Seconde Guerre mondiale qui hélas ravage l'Europe.